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jeudi 21 janvier 2016

Le gène sans corne

Il semblerait que la Scandinavie soit le berceau de la mutation du gène sans cornes, les Vikings ayant introduit des individus sans cornes en Grande-Bretagne, donnant ainsi naissance aux races comme l’Angus ou la Galloway.
Sélectionnés depuis seulement quelques années en France, les rameaux sans cornes progressent en races limousine, charolaise ou même salers, connue pour ses cornes en forme de lyre. Néanmoins, rares sont les animaux sans cornes, notamment de races allaitantes, qui présentent des qualités de conformation suffisantes pour entrer dans les schémas de sélection.
Pour le cheptel holstein, le premier taureau sans cornes aurait été enregistré aux Etats-Unis en 1885. D’après Créavia, le gène sans cornes est également présent depuis une décennie dans la population Pie Rouge avec l'utilisation du taureau Korall.



Un peu de génétique
Le gêne sans cornes est dominant (noté P comme "polled") tandis que le gêne avec cornes est récessif (noté h comme "horned"), ce qui rend le facteur sans cornes plutôt facile à reproduire. On distingue alors trois génotypes différents :
- (PP) True Polled : sans cornes homozygote
- (hh) Horned : avec cornes homozygote
- (Ph) Polled : sans cornes heterozygote
Lors de l’utilisation d’un taureau sans cornes hétérozygote sur une vache avec des cornes, les veaux issus de la première génération auront une chance sur deux de naître sans cornes. Avec un reproducteur sans cornes homozygote (PP True Polled), tous les veaux naîtront sans cornes.
 


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